(Librement inspiré d’un opus d’ HERGE)
Aucun jour sans nouveau prétendant au trône de notre
singulière monarchie républicaine.
Au départ du marathon présidentiel s’alignent pèle mêle,
vieux renards édentés, jeunes loups avantageux et vipères insidieuses.
La faune hétéroclite du marigot politicien donne de cette
course à l’échalote, l’image lamentable d’une foire d’empoigne. Il est à
craindre que le cher vieux pays en sorte exsangue, sans réelle solution à son malaise,
sans autre perspective médiatisée, qu’un recours irraisonné aux recettes
pernicieuses du populisme ambiant.
Les diatribes se substituent au débat, les catalogues de
promesses oubliées illustrent des programmes aussi illusoires que la rigueur
intellectuelle de leurs auteurs.
Infatués d’inconsistance, les chroniqueurs dissertent des articulations d’un jeu élitiste, bien qu’en définitive peu subtil.
Infatués d’inconsistance, les chroniqueurs dissertent des articulations d’un jeu élitiste, bien qu’en définitive peu subtil.
Empreintes de mélancolie citoyenne, les prières du soir du
Pauvre Gasparou n’omettent jamais de supplier le Tout Puissant de nous délivrer
du mielleux François LENGLET….
Mais le Malin, hélas, s’est emparé des consciences au point
de ne garder pour la République que le
symbole d’un chant revanchard ânonné par les poitrines tabagiques lors d’épopées
médiatiquo-sportives.
Atteinte d’I phonite
aigue, l’oligarchie se satisfait de l’opulence stratifiée de la classe que l’on
dit moyenne chez qui la possession d’une
Rolex consacre l’adhésion à la bien séance.
Le microcosme paritariste
vibrionne en tous sens, chacune
mieux que chacun voulant affirmer la différence existentielle de son immodeste
personne.
Madame ROYAL, revancharde et acariâtre, comme toute vielle
maitresse, s’en fut à CUBA glorifier un régime encore iconique pour quelques bobos des années 70.
Larmoyer sur la seule urne que n’approchèrent jamais les
Cubains trahit sans doute la quintessence du
sentiment progressiste justifiant une probable participation à la
primaire socialiste.
Qu’importent quelques
centaines de prisonniers politiques pourvu que le discours de Sa Béatitude l’identifie
à l’image espérée.
« Je suis de
Goooche Monsieur » hoquette donc la Coqueluche du Poitou « j’ai tracé ma route aux côtés du Président François, incompris parmi les incompris,
lâchement poignardé dans le gras du dos, par ceux-là même qu’il tira du néant…. »
Car il est vrai qu’il
nomma jadis un Premier ministre, prognathe décomplexé, socialiste d’opportunité
qui attend désormais sa légitimité d’un
syndrome récurent de haute trahison politique.
L’ineffable PUJADAS osera-t-il parler aussi d’ingratitude en évoquant MACRON, Rastignac
sans faux col, conseiller sans scrupules, vrai jeune premier et piètre homme
d’Etat ?
Pas si sûr, car le gamin s’affirme, multiplie trouvailles,
réformes insolites et communication branchée. Vers cet illusionniste convergent
les regards innocents de ceux de nos concitoyens qui sacralisent encore la
virginité politique.
A son crédit, il est vrai, un changement profond des
habitudes individualistes de nos compatriotes : ils circulent désormais en
autocar.
Epouvantable cauchemar, au fil des routes tortueuses de nos
chères PYRENEES, terre des Ours et des anciens Cathares.
Léon Le Sceptique.
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