Humeur vagabonde, coups de cœur et de colère...

mercredi 9 novembre 2016


       LES RAISONS  DE MA COLÈRE

  
  Au pays de Mickey, l’ineffable Donald, déjouant les pronostics de tous les gazetiers, rafle la mise improbable d’une démocratie malmenée.
   Même s’il doit tarir rapidement, le flot des larmes des crocodiles envahit l’espace médiatique.

Qu’avons-nous donc fait pour mériter pareil sort ?

   Tant bien que mal, Madame CLINTON convenait à la bien pensance.
   DIEU à leur côté, les américains voudraient préserver l’apparence de leur universalité morale ; les valeurs que dit porter la première puissance du monde résisteraient aux fanfaronnades d’un bouffon faussement blond mais réellement milliardaire.
   Bref, l’image et l’argent n’avaient pas à ce point corrompu la conscience citoyenne que l’on put redouter l’impensable. Le bon sens saurait l’emporter sur l’invraisemblable démagogie d’un discours extrémiste, un rien décalé, mais très productif.

   Voici donc, Cher STEINBECK, que s’ouvre pour votre jeune peuple une nouvelle crise ou l’exclusion précédera la misère.
   Lorsque tariront les abonnements des I Phones, désemparés devant la panne, des millions de gueux et leurs femmes, prendront la route de l’exil.
    Jadis « classe moyenne » objet de toutes les sollicitudes  comprendront-il enfin qu’ils ne sont que les victimes pantelantes d’un système inique et profiteur ?

   Ces tristes victimes réaliseront-elles qu’elles furent leurs propres bourreaux ?

   Car c’est bien un mouvement populaire qui  génère telle imbécillité.
   Méprisés par l’oligarchie, écœurés par le clientélisme, la corruption et l’inconséquence des politiciens, le petit peuple américain a trouvé son rédempteur.

   Qu’en sera-t-il chez nous ?

   Chaque cause produisant le même effet, la montée des populismes  est inéluctable. Inclassables dans la nomenclature élitiste, ces mouvements sont toujours spontanément populaires et toujours organisés avec malignité.
   C’est une terrible leçon de l’Histoire.
   Le résultat est bluffant pour celles et ceux qui en épousent la fausse ingénuité.

   Le PEN et SARKOZY viendront déjeuner chez Donald.

                                                                                    Le Pauvre GASPAROU
                                                                                                      Rouge colère.

           

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

L'auteur de ce carnet n'a pas d'autre ambition que de vous distraire,il accueillera avec plaisir tous vos commentaires.