27 Prairial An CCXXVIII.
La République Française serait, dit-on, une Démocratie.
A sa tête, un Président-monarque aux pouvoirs exorbitants supérieurs
à ceux que prétendait exercer LOUIS CAPET, raccourci symptomatiquement un jour
de Janvier 1793.
L’an 1 d’une République que l’on croyait Une et Indivisible mais
que les vicissitudes du temps, l’égo des politiciens et l’inconséquence
citoyenne ont souvent rangée, accessoire encombrant, tout près des poubelles de
l’Histoire.
D’opportunismes en manipulations stratégiques nous voici
parvenus à une Vème du nom, taillée sur mesure, en 1959, à l’intention d’un géant
du siècle.
Endossé, depuis, par une théorie de médiocres, l’uniforme gaullien
a fini par donner l’image rassurante d’une continuité sans imagination, d’un
conformisme de bon aloi. Plus rien, en somme, des intentions originelles :
restaurer la grandeur de la France, garantir les valeurs emblématiques de la devise
Nationale : Liberté, Egalité, Fraternité.
Bien au contraire, s'arc-boutants sur des oligarchies pléthoriques
clientélistes, les Présidents successifs semblent n’avoir pour unique
aspiration que la pérennisation de leur charge et la satisfaction des prébendes
de leurs affidés.
Dans cet esprit, le sémillant Président MACRON gère la
boutique au gré des vicissitudes du marché ; digne successeur du pauvre
HOLLANDE, dans l’esprit machiavélique d’un certain François MITTERRAND. (Paix
a son âme ; une messe était possible !)
Quant à la Constitution, déjà remaniée plus de vingt fois,
elle permet tout et son contraire sans crainte de la sanction d’un quelconque pouvoir
judiciaire docile, car généreusement décoré.
Voici quinze ans, le peuple français, qui croyait en conserver
la capacité, réfuta par référendum le Traité Constitutionnel qu’on lui
présentait comme la solution adéquate fusionnelle a tous les problèmes
structurels du vieux continent.
Perçu littéralement comme un crime de lèse-majesté, cet acte
de maturité démocratique, empreint de bon sens et d’un peu d’amertume, fut,
bien entendu, renié par ce qu’il convient désormais d’appeler « la classe
politique ».
Ainsi, cahin-caha, se dirigeait on vers une Europe aussi
inconsistante qu’irresponsable, dont les bavardages stériles ouvraient la porte
à tous les populismes en même temps que nous rejetions à la mer l’infinie
misère du monde.
PAPE FRANCOIS, que l’on aurait tort de prendre
pour un saint innocent, s’émut qu’au nom de la toute-puissance des fonds de pension
on put ainsi piétiner la dignité humaine. Cependant, réalisme et concordat
obligent, il adouba le roi JUPITER, nouveau chanoine de LATRAN….
Oui-oui celui même qui reconstruira la cathédrale en cinq
ans !
Au final, de filouteries en menaces et faux semblants, inscrit
dans un syndrome permanent d’abus de confiance, le microcosme politique confine
ce qu’il peut encore rester d’unité nationale autour des valeurs de la
République.
Bercés d’illusions lumineuses des millions de Gilets Jaunes
crurent sans doute que la fraternité pourrait dépasser le périmètre des rond points et
transcender le jeu politique.
Empreinte de cynisme
la réponse du Grand Débat parvint aisément à retourner l’opinion contre ces naïfs
agités.
Il n’y eut guère que Jean LASSALLE pour endosser la chasuble
des « demoiselles » si chère à notre culture pyrénéenne.
Sorti bousculé, mais vivant de cette épreuve, le mari de
Brigitte MACRON, ne s’attendait sans doute pas à l’attaque virale incongrue,
avatar de la mondialisation sauvage, qui laissera aux survivants la prescience du
danger et la conscience de l’imparfait.
Dans le même temps qu’il détricote le principe de la
solidarité nationale, le système de santé, l’autonomie thérapeutique européenne,
il altère délibérément les libertés démocratiques acquises de si haute lutte et
prépare la répression d’une révolte immanquable.
Une révolte ?
Non Sire une Révolution !
Léon Le Sceptique.
Emmène moi danser ce soir
RépondreSupprimerJoue contre joue
et serrée dans le noir.....
Michèle.QUEBEC.