Humeur vagabonde, coups de cœur et de colère...

mardi 16 juin 2020


27 Prairial An CCXXVIII.


   La République Française serait, dit-on, une Démocratie.

   A sa tête, un Président-monarque aux pouvoirs exorbitants supérieurs à ceux que prétendait exercer LOUIS CAPET, raccourci symptomatiquement un jour de Janvier 1793.
L’an 1 d’une République que l’on croyait Une et Indivisible mais que les vicissitudes du temps, l’égo des politiciens et l’inconséquence citoyenne ont souvent rangée, accessoire encombrant, tout près des poubelles de l’Histoire.

   D’opportunismes en manipulations stratégiques nous voici parvenus à une Vème du nom, taillée sur mesure, en 1959, à l’intention d’un géant du siècle.
   Endossé, depuis, par une théorie de médiocres, l’uniforme gaullien a fini par donner l’image rassurante d’une continuité sans imagination, d’un conformisme de bon aloi. Plus rien, en somme, des intentions originelles : restaurer la grandeur de la France, garantir les valeurs emblématiques de la devise Nationale : Liberté, Egalité, Fraternité.
   Bien au contraire, s'arc-boutants sur des oligarchies pléthoriques clientélistes, les Présidents successifs semblent n’avoir pour unique aspiration que la pérennisation de leur charge et la satisfaction des prébendes de leurs affidés.

   Dans cet esprit, le sémillant Président MACRON gère la boutique au gré des vicissitudes du marché ; digne successeur du pauvre HOLLANDE, dans l’esprit machiavélique d’un certain François MITTERRAND. (Paix a son âme ; une messe était possible !)
   Quant à la Constitution, déjà remaniée plus de vingt fois, elle permet tout et son contraire sans crainte de la sanction d’un quelconque pouvoir judiciaire docile, car généreusement décoré.

   Voici quinze ans, le peuple français, qui croyait en conserver la capacité, réfuta par référendum le Traité Constitutionnel qu’on lui présentait comme la solution adéquate fusionnelle a tous les problèmes structurels du vieux continent.
   Perçu littéralement comme un crime de lèse-majesté, cet acte de maturité démocratique, empreint de bon sens et d’un peu d’amertume, fut, bien entendu, renié par ce qu’il convient désormais d’appeler « la classe politique ».

   Ainsi, cahin-caha, se dirigeait on vers une Europe aussi inconsistante qu’irresponsable, dont les bavardages stériles ouvraient la porte à tous les populismes en même temps que nous rejetions à la mer l’infinie misère du monde.
   PAPE FRANCOIS, que l’on aurait tort de prendre pour un saint innocent, s’émut qu’au nom de la toute-puissance des fonds de pension on put ainsi piétiner la dignité humaine. Cependant, réalisme et concordat obligent, il adouba le roi JUPITER, nouveau chanoine de LATRAN….
Oui-oui celui même qui reconstruira la cathédrale en cinq ans !
   Au final, de filouteries en menaces et faux semblants, inscrit dans un syndrome permanent d’abus de confiance, le microcosme politique confine ce qu’il peut encore rester d’unité nationale autour des valeurs de la République.

   Bercés d’illusions lumineuses des millions de Gilets Jaunes crurent sans doute que la fraternité pourrait dépasser le périmètre des rond points et transcender le jeu politique.
    Empreinte de cynisme la réponse du Grand Débat parvint aisément à retourner l’opinion contre ces naïfs agités.
   Il n’y eut guère que Jean LASSALLE pour endosser la chasuble des « demoiselles » si chère à notre culture pyrénéenne.

   Sorti bousculé, mais vivant de cette épreuve, le mari de Brigitte MACRON, ne s’attendait sans doute pas à l’attaque virale incongrue, avatar de la mondialisation sauvage, qui laissera aux survivants la prescience du danger et la conscience de l’imparfait.
   Dans le même temps qu’il détricote le principe de la solidarité nationale, le système de santé, l’autonomie thérapeutique européenne, il altère délibérément les libertés démocratiques acquises de si haute lutte et prépare la répression d’une révolte immanquable.

   Une révolte ? 

   Non Sire une Révolution !

                                            Léon Le Sceptique.

1 commentaire:

  1. Emmène moi danser ce soir
    Joue contre joue
    et serrée dans le noir.....
    Michèle.QUEBEC.

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