LA SEPTIEME COMPAGNIE Au Clair de l’Urne.
Sur tous les fronts le monarque jupitérien lance sa pré campagne
; pour le cas où l’ultime hoquet de la Vème République laisserait place à un
simulacre de démocratie.
Se posant, jadis, en chef d’une guerre qu’il pensait ne savoir
que gagner, Monsieur MACRON s’est emparé, imprudemment, de tous les pouvoirs
régaliens, ne laissant à ses ministres qu’un semblant d’autorité virtuelle
Condescendant, il octroie même à ses partisans quelques jetons
de présence dans des assemblées fantoches.
Ici les débats tiennent lieu d’interlude au verbiage
logorrhéen distillant la pensée complexe, formidable synthèse de soixante ans
d’hypocrisie politique et de délire manichéen.
Si le Coup d’Etat de Mai 1958, établissait une Monarchie Constitutionnelle
a l’intention d’un glorieux soldat, les successeurs de De GAULLE semblent n’avoir
retenu de cet acte circonstanciel de salut public, qu’une maligne pratique restaurant
l’omnipotence du chef de l’Etat, la structure féodale des provinces, et la
prééminence de l’oligarchie bienpensante d’une administration élitiste.
Le vieux général charismatique, mieux imbu de la grandeur de
la France que de sa propre stature, gagna encore quelques guerres, pardon,
quelques pacifications, puis retourna dans l’Histoire qu’il n’aurait jamais dû
quitter à la Libération.
Survint alors la foire d’empoigne, que révèle les hommages
nécrologiques actualisés pour chaque ancien Président.
Les détails souvent sordides, parfois croustillants, de
toutes les bassesses illustrant la quête immodérée du pouvoir et son exercice,
rendent difficile à défendre l’idée révolutionnaire de citoyenneté républicaine
Le siège du Grand Charles était bien trop large pour les
petits culs qui lui ont succédé.
Il est donc clair que l’ancien adage « gouverner c’est
prévoir » ne s’est même pas appliqué au sus nommé , puisque, sachant
« qu’il mourait bien un jour », il laissait au pays une organisation
institutionnelle propice a toutes les dérives autocratiques. Avec plus ou moins
de brio chacun des successeurs s’est applique à déstructurer la République a
son propre profit puis à celui de sa Cour.
Par humble décence et triste honte de l’avoir soutenu
jusqu’en 1983, le Pauvre GASPAROU ne mentionnera MITTERAND que pour sa place,
la première, au palmarès de la duplicité politicienne.
Et revoici MACRON formidable exemple de l’irresponsabilité
des élites, droite et gauche confondues, qui valident le dogme du sauveur suprême
entretenu par la crainte irraisonnée de dérives totalitaires populistes.
Dès lors les rodomontades des caciques s’appliquent à imposer
l’Ordre la même où il fallait faciliter la Paix.
Puisqu’on dépense aujourd’hui sans compter est-il encore si
difficile pour l’un des pays les plus riches du monde de mieux répartir les
fruits d’une telle prospérité ?
Est-il honnête de persuader 9 millions de pauvres qu’ils
n’ont de salut que dans la Sainte Prière ou grâce aux Restos du Cœur ?
Quid des promesses fallacieuses d’une classe politique
inconséquente surtout préoccupée de son avenir électoral ?
Interrogé par une radio locale irrévérencieuse (ça
arrive !) le Philosophe rural Caroulet s’emporte :
« Mal foc del cel le debalen! « 🙋
« C’est la 7-ème Compagnie qui dirige la France »
Léon de GONFARON.
🙋 Du
patois massatois, idiome vernaculaire non identitaire, littéralement :
« Que la foudre les détruise »
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