Humeur vagabonde, coups de cœur et de colère...

jeudi 23 juillet 2020


                                  LE MASQUE DU PAON.


   Omniprésent dans les étranges lucarnes, le Président Jupitérien s’applique à tirer un profit personnel de chaque nouvel avatar des politiques publiques, hexagonales ou internationales.
Installé, sans pudeur ni complexe, dans une campagne électorale permanente, il en choisit les thèmes et désigne ses meilleurs adversaires, avec la certitude de maitriser l’espace comme le temps des enjeux démocratiques propres à cette République que nous osions croire Une et Indivisible.
   Démagogue, visiblement satisfait du résultat équivoque d’un confinement scabreux, il rajoute une couche de contention sociale en liquidant, arrivé le temps des soldes, les masques tardifs invendus. Puis en repoussant, sans toutefois les oublier, clin d’œil à sa droite, les réformes impopulaires vers l’orée des calendes électorales.
   Tout ceci pour mieux nous faire avaler les potions amères de la thérapie libérale européiste validée à Barcelone par Chirac-Jospin et leurs complices sociaux-libéraux. (Mais qui se souvient de Jospin ?).

   Ainsi, retour de Bruxelles, le fringant guerrier, un tantinet pusillanime, s’invite-t-il sur TF1 (meilleure audience à 20 heures, sans les œillades énamourées de Léa Salamé) pour s’arroger le mérite d’un accord diplomatique entre les 27 pays Européens dont on avait tendance à oublier qu’ils étaient tous des Etats de plein exercice.
   Accord présenté comme salvateur, face au désastre annoncé et à ses probables conséquences sociales. En réalité un artifice comptable destiné à rétablir une forme de souveraineté monétaire disparue depuis que la monnaie européenne transversale s’est substituée à la libre appréciation de leurs ressources et capacités par les états, définie vers 1470 par LOUIS XI « le Prudent » mieux connu, pour ses « fillettes » que pour sa clairvoyance économique….

   Dieu de miséricorde délivrez nous de François Lenglet !

   Donc le Président des Pauvres Français (Sic !) aurait obtenu, nonobstant l’opposition de quelques nordistes « frugaux », un élan de solidaire générosité qui fera ruisseler les milliards d’Euros dans l’escarcelle de Darmanin et de nos baronnies locales.
   Gageons que les Comtes de FOIX et vassaux circonvoisins, fraichement déconcentres, y trouveront moyens de dompter les plantigrades en gavant un quarteron de pastoralistes-chasseurs-électeurs avant qu’ils ne décrochent casaques Ricard et cartouchières pétaradantes.
Si l’arrosoir fonctionne bien, nous pourrons encore un peu, à chaque bout du cher vieux pays, conjurer le mauvais sort que nous destinent les afficionados d’un ordre libéral vers lequel tendent inexorablement politiciens et technocrates, énarques et sociaux-traitres.

   Reclus dans sa thébaïde pyrénéenne, Le Pauvre Gasparou n’a guère d’espoir d’interpeller le Président Monarque paré des plumes du plus cuisant échec de la France depuis Waterloo.
Mais il sent monter du plus profond de notre terre d’Ours et d’anciens Cathares le vent de ces révoltes inexorables dont se nourrit la REPUBLIQUE.

   Comme se plaisait à rappeler Caroulet, philosophe Gascon, épicurien relatif, : » Tant va la cruche a l’eau qu’a la fin elle se casse. »

   Pan sur le Paon !

                             Le Pauvre GASPAROU.

                                                 


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